jeudi 18 octobre 2007

vous qui aimer tellement les beaux fruits... 3 articles ressent qui font peur !!!

"Les pesticides ont permis d’améliorer la productivité agricole et d’éviter les famines qui ravageaient encore l’Europe au début du XXe siècle. Ils sont nombreux, environ 8 000 produits différents et n’ont pas tous le même degré de toxicité. Depuis les années 70 de nombreux pesticides retirés du marché, ont été remplacés par des produits qui en se dégradant rapidement ne s’accumulent pas dans les sols. Pourtant, ils peuvent parfois arriver dans votre assiette ou dans votre verre !
En ce qui concerne les fruits et légumes, les producteurs doivent théoriquement respecter un délai entre le dernier épandage et la récolte. Cela permet de laisser les résidus disparaître. Le temps est fonction du produit utilisé. Pourtant, selon une étude de la direction de la santé européenne la moitié des fruits et légumes consommées en France en 1999 contenaient des résidus de pesticides. Mais des contrôles empêchent théoriquement que les seuils dangereux soient dépassés." doctissimo
"En Europe, près de 6 fruits et légumes sur 10 ne présentent aucune trace de pesticide. Sur les 41% restant, 37% présentent des résidus à un niveau inférieur aux limites maximales (LMR) retenues au niveau national ou européen et 3,9% sont en infraction avec ces seuils réglementaires. Tel est le constat effectué par la Direction de la santé de la Commission européenne dans son étude annuelle.L'étude, publiée le 22 avril porte sur plus de 43.000 échantillons de fruits et légumes consommés dans 18 pays d'Europe (les Quinze européens, l'Islande, la Norvège et le Liechtenstein). Le programme européen a contrôlé spécifiquement cinq produits (pomme, tomates, laitues, fraises et raisins de table), plus fréquemment contaminés que d'autres produits.La France plus concernéeLa France, premier utilisateur européen de pesticides et numéro trois mondial, est davantage concernée par ce phénomène. La moitié des échantillons consommés dans l'hexagone contenaient un ou plusieurs résidus de pesticides, dont 6,1% à des taux supérieurs aux seuils réglementaires. Les deux tiers des fraises et des laitues consommées en France présentent des traces de pesticides.Inquiétude justifiéeEn six ans, il n'y a pas eu de baisse de l'utilisation des pesticides en agriculture, en dépit des multiples mises en garde de la Commission européenne. Au contraire, "en 2001, le pourcentage d'échantillons contenant des résidus multiples a fortement augmenté par comparaison avec les quatre années antérieures", remarque l'étude. Les spécialistes de la santé sont particulièrement vigilants sur l'impact des "cocktails" de pesticides, sur lesquels on dispose de très peu d'études épidémiologiques."Il y a donc lieu de s'inquiéter, souligne l'étude, car un risque pour la santé ne peut être exclu, surtout pour les enfants en bas âge, qui consomment ces produits en grande quantité". Les effets des pesticides pour la santé (cancers, fertilité masculine, troubles du système endocrinien) sont suffisamment sérieux pour que la Commission européenne ait engagé la révision de toutes les substances anciennes. Elle envisage le retrait en 2003 d'environ 60% des substances qui étaient sur le marché en 1993."(http://www.notre-planete.info/actualites/actu_183.php)
"Des résidus de pesticides toxiques, en nombre et au-delà des seuils légaux, dans les fruits des eurodéputés!

Mercredi 10 octobre à 10h30 au Parlement Européen, PAN-Europe (dont le MDRGF est un des administrateurs) et Milieudefensie (Pays-Bas) ont présenté les résultats des analyses de résidus de pesticides contenus dans des fruits achetés dans une boutique du Parlement Européen à Bruxelles. Des résultats étonnants qui devraient inciter au changement !
L’enquête et les fruits ciblés. En juillet 07, des représentants de nos ONG ont acheté au sein du parlement européen 8 fruits différents (fraises, abricots, oranges, pommes, poires et 3 sortes de raisins). Ces fruits ont été analysés pour évaluer leur teneur en résidus de pesticides. La plupart des échantillons testés provenaient de l’UE : fraises belges, oranges espagnoles, 2 types de raisin d’Italie, pommes et poires françaises. L’une des grappes de raisin venait d’Egypte. Pas d’origine indiquée pour les abricots.
Résultats : Tous les fruits contaminés ! 28 résidus de pesticides différents ont été retrouvés dans les échantillons, avec en moyenne 5 résidus différents par fruit, tous les échantillons étant contaminés. Fait remarquable : 14 pesticides différents rien que pour les fraises !

Parmi ces pesticides, on a retrouvé 10 cancérigènes connus, 3 neurotoxiques, 3 toxiques pour le développement ou le système reproducteur et 8 perturbateurs endocriniens suspectés. 2 de ces polluants ont été classés comme « hautement dangereux » par l’OMS.

Abricots, raisins et orange contenaient des résidus au delà de la Limite Maximale en Résidus (LMR) – seuil légal à ne pas dépasser : dont des perturbateurs endocriniens pour les abricots, un cancérigène pour le raisin ainsi que pour les oranges etc.
Ces analyses corroborent les enquêtes annuelles menées au niveau de l’UE faisant état en 2006 de plus de 324 pesticides différents retrouvés dans les 60450 échantillons testés. Avec plus de 40% des échantillons contaminés par des pesticides et 3% au-dessus des LMR. Pour la France ce sont 48% des aliments qui contiennent des pesticides dont 4% qui dépassent les LMR.
Les futures législations « La présence de pesticides dans les aliments, parfois à des niveaux importants, est la conséquence directe de la politique agricole européenne menée depuis plus de 50 ans. Chaque année, plus de 200 000 tonnes de pesticides sont épandus en Europe dont 1/3 dans notre pays ! Nombre de pesticides sont dangereux pour la santé et l’environnement. Alors que la question des pesticides occupe le devant de la scène en France, nous pensons qu’il est temps de prendre les mesures qui s’imposent pour une plus grande protection de la santé et de l’environnement. Comment ? En interdisant les pesticides préoccupants (1) et instaurant un programme de réduction des pesticides de 50% en 10 ans. Lors du vote en plénière en Octobre sur les législations pesticides (2), le parlement européen a une occasion unique de prouver qu’il agit pour la protection de ces concitoyens. En France, le Grenelle de l’environnement devra déboucher sur une plan de réduction des pesticides. Il ne faudra pas manquer ces rendez-vous. Nous saurons y être attentifs. », déclare François Veillerette, Administrateur de PAN-Europe et Président du MDRGF." http://www.mdrgf.org/news/news0711010_Pesticides_analyses_parlement.html